lundi 7 avril 2008

Qu'est ce qu'un THANKA ?

Un "Thangka", aussi connu comme "Tangka", "Thanka" ou "Tanka" (Prononciation : tänkä [ le “a” comme dans le mot “water” et le “g” ne se prononce pas] Nepal Bhasa:पौभा) est une bannière bouddhiste peinte ou brodée qui est suspendue dans un monastère ou un autel de famille
et portée de temps à autre par les moines dans les défilés cérémoniels. En Tibétain, le mot « than » signifie plat et le suffixe “ka” représente la peinture.
Ainsi, le Thangka est une sorte de peinture faite sur une surface plate, mais qui peut être enroulé quand il n’est pas utilisé, quelquefois appelé une peinture-parchemin. La forme la plus commune d'un Thangka est la forme rectangulaire.

À l'origine, la peinture thangka est devenue populaire parmi les moines voyageant parce que les peintures-parchemin étaient facilement roulées et transportées d’un monastère à l’autre. Ces thangka étaient d’importants instruments d'enseignement représentant la vie de Bouddha, de plusieurs lamas influents et d'autres divinités et Bodhisattva.
Un des sujets les plus populaires est « la Roue de Vie », qui est une représentation visuelle des enseignements d’Abhidharma (La voie de l’Illumination).

Considérés par certains comme des tentures murales colorées, ces peintures religieuses tibétaines offrent une beauté, une croyance en la manifestation du divin et sont des stimulants visuels pour les Bouddhistes.

Les Thangka, quand ils sont de pure création, peuvent avoir plusieurs fonctions. Les images de divinités peuvent être utilisées pour enseigner la vie (ou les vies) de Bouddha, en décrivant des événements historiques concernant des Lamas importants, ou en retraçant des mythes associés à d'autres divinités.
Les images de piété sont des pièces centrales pendant un rite ou une cérémonie et sont souvent utilisées comme des moyens avec lesquels on peut offrir des prières ou faire des demandes. Par-dessus tout, et c’est peut-être le plus important, l'art religieux est utilisé comme un instrument de méditation pour aider à apporter l’Illumination. Le bouddhiste Vajrayana Vajrayana utilise l'image comme un guide, en se visualisant “eux-mêmes comme étant cette divinité, en intériorisant ainsi les qualités de Bouddha (Lipton, Ragnubs).”

Les types de thangkas

En se basant sur les techniques et le matériel, les thangkas peut être classé par type. Généralement, ils sont divisés en deux grandes catégories : ceux qui sont peints (Tib). le bris-tan et ceux qui sont faits de soie.

Les thangkas sont également divisés en catégories plus spécifiques :
* Peint en couleurs (Tib). la tson-tang - le type le plus commun
* Appliqué (Tib). Go-tang
* Sur fond noir - une ligne d'or sur fond noir (Tib). Nagtang
* Gravure sur bois
* Broderie (Tib). tshim-tang
* Sur fond d'or - utilisé judicieusement pour les divinités pacifiques à la vie longue et pour les bouddhas entièrement éclairés.
* Sur fond Rouge - littéralement une ligne d'or, mais renvoyant à la ligne d'or sur un vermillon (Tib). Mar-tang

Les supports
Les thangkas sont faits sur des étoffes diverses. Le plus commun est fait sur un coton de trame non serrée, produit dans des largeurs de 40 à 58 centimètres (16 - 23 pouces). Bien que quelques variations existent, des thangkas d’une largeur dépassant 45 centimètres (17 ou 18 pouces), ont souvent des coutures.
Processus
Les thangkas peints sont faits sur une toile de coton ou sur soie avec des pigments solubles à l'eau, tant minéraux qu'organiques, tempérés par une solution faite de colle et d’herbe - dans la terminologie Occidentale, une technique de détrempe . Le processus entier demande la grande maîtrise du dessin et la compréhension parfaite des principes.
La composition d'un thangka, comme c’est le cas pour la majorité de l’art bouddhiste, est extrêmement géométrique. Les bras, les jambes, les yeux, les narines, les oreilles et les différents outils rituels sont tous disposés sur une grille d'angles et de lignes se croisant. Un artiste thangka adroit choisira généralement parmi une variété d'articles choisis à inclure dans la composition, allant des troncs pour faire l’aumône et des animaux, à la forme, la taille et l'angle des yeux, du nez et des lèvres d’une figure. Le processus semble très scientifique, mais exige souvent une compréhension très profonde du symbolisme de la scène représentée, pour en capturer son essence ou son esprit.

Les thangka débordent souvent de symbolisme et d'allusion. Parce que l'art est explicitement religieux, tous les symboles et les allusions doivent être conformes aux directives strictes disposées dans les écritures bouddhistes. L'artiste doit être correctement formé et avoir une compréhension religieuse et des connaissances suffisantes pour créer un Thangka précis et approprié.

Lipton et Ragnubs clarifient ce problème dans les Trésors de l’art tibétain :
“L'art [tibétain] exemplifie le nirmanakaya, le corps physique de Bouddha et aussi ses qualités, peut-être sous la forme d'une divinité. Par conséquent les objets d'art, doivent suivre des règles
spécifiées dans les textes bouddhistes concernant les dimensions, la forme, la couleur, la position, les positions des mains et les attributs pour personnifier correctement Bouddha ou les Divinités. ”

Shakyamuni Bouddha

Shakyamuni, fondateur historique du bouddhisme, avait pour nom de famille Gautama et pour prénom Siddharta. Shakyamuni veut dire "l'honoré des Shakya".

Cette peinture a été réalisé sur une toile triangulaire, qui épouse parfaitement la silhouette de Bouddha assis.








Quelques portraits


Portrait d'un bébé réalisé à partir d'une photo.


Autre portrait réalisé à partir d'une photo.


Vieux Tibétain
copie réalisée à partir d'une affiche publicitaire.